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Sunday, September 17, 2006

Ronaldinho



Ronaldo de Assis Moreira (né le 21 mars 1980 à Porto Alegre (Brésil)), plus communément connu sous le pseudonyme de Ronaldinho Gaúcho ou tout simplement Ronaldinho[1] est un joueur de football évoluant au FC Barcelone et dans l'équipe du Brésil au poste de milieu de terrain offensif.
Mesurant 1,82 m et pesant 76 kg, Ronaldinho est reconnu comme étant l'un des meilleurs joueurs du monde et le digne successeur des Pelé, Maradona et autres Cruyff[2].
Ronaldinho s'inscrit dans la grande tradition des joueurs brésiliens, aux cotés de Pelé, Garrincha et Zico. Considéré comme un « neuf et demi », c'est-à-dire ni tout à fait meneur ni tout à fait attaquant de pointe. Ses dribbles fulgurants, sa conduite balle au pied et aussi ses facéties sur le terrain font le bonheur des socios du FC Barcelone.
Père de Joao[3], il est actuellement fiancé à Alexandra Paressant[4]
Sommaire[masquer]
1 Biographie
1.1 Les débuts
1.2 Les années Gremio FBPA
1.2.1 Le transfert au PSG
1.3 Carrière au Paris Saint-Germain
1.4 La consécration mondiale
2 Carrière
2.1 En équipe nationale
2.1.1 Coupe du monde 2002
2.1.2 Coupe des confédérations 2005
2.1.3 Coupe du monde 2006
2.2 En club
3 Les caractéristiques de Ronaldinho
4 Palmarès
4.1 Palmarès (club)
4.2 Carrière internationale
5 Distinctions personnelles
6 Les buts mémorables
7 Bibliographie
8 Divers
9 Citations
9.1 du joueur
9.2 sur le joueur
10 Références
11 Voir aussi
11.1 Liens externes
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Biographie [modifier]
Le dernier des 3 enfants de Joao Da Silva Moreira et de Dona Miguelina, Ronaldo Assis de Moreira voit le jour le 21 mars 1980 à l’Hôpital Universitaire de São Lucas[5] à Porto Alegre, au Bresil. Il sort d'une famille modeste dont le père — qui fut dans les années 70, un milieu offensif de bon niveau évoluant au club amateur local, le Cruzeiro — fait métier de soudeur et arrondit ses fins de mois en surveillant les voitures du parking du Gremio Porto Alegre[6]. Dès tout petit le père de Ronaldinho, emmène hors des entraînement son "petit dernier" et lui fait faire coup franc, corner, penaltys et tout ceux qui peux faire évoluer son fils, hélas en 1988 tandis que Ronnie n'a que 8 ans, son père décède et Roberto Assis, le plus grand, devient le modèle de Ronaldinho.

Les débuts [modifier]
Roberto Assis, l'aîné de la famille, est un grand espoir de son club. C'est ainsi que Ronaldo Assis grandit dans l'univers du foot au cœur du quartier de Vila Nova. Et commencera à marcher sur les traces de son frère, son premier inspirateur. Partagé entre l’école et le sport, Ronaldo entre au collège Alberto Torres de Vila Nova à 7 ans, avant de déménager avec sa famille et d’entrer au collège (école de foot) Langendonck[7] de Porto Alegre en 1986[8].
Sa passion pour le jeu est déjà compulsive. Ronnie vit, mange et dors football. Et quand ses amis n’en peuvent plus, il trouve en son chien Bombon un partenaire d’entraînement infatigable qu’il dribble aussi bien dans le jardin familial qu’à l’intérieur de la maison, au milieu des meubles. Mais le décès tragique de son père - victime d’une hydrocution dans la piscine de la villa offerte par le Grêmio- marquera la vie de ce gamin de 8 ans[9].
Ce n'est qu'en 1991 que le jeune garçon de 11 ans, Ronaldinho, rejoint Belo Horizonte pour un tournois. Quelques années après, c'est-à-dire en 1995, Ronaldo Assis connait ses premières convocations dans la sélection des jeunes de Gremio. L'école est mise entre parenthèses.

Les années Gremio FBPA [modifier]
Au cours de l'année 1997, Ronaldinho surnommé Ronnie fait admirer son talent au point d'être mentionné dans la même phrase que Pelé ou Zico[10] ses idoles (il marque déjà le plus beau but de sa carrière en dribblant 5 défenseurs suivi d'un lob sur le gardien, selon lui). Et en février 1997, le Gremio lui fait signer son premier contrat. Il foule pour la première fois professionnellement le stade mythique de Porto Alegre.
Cette période sera marquée par plusieurs offres d'achat de grands clubs européens (PSV Eindhoven en 1997, Real Madrid en 1999, l'Inter Milan, FC Barcelone en 2000 ) qui seront refusées par son club.
Si les années 97 et 98 traduisent l'entrée de ce jeune joueur prometteur en compétition, l'année 1999 sera l'année de la confirmation. Celso Roth, nouvel entraîneur du Gremio, le titularise dès le début du Championnat Rio Grande do Sul. Le futur Ronnie ne trahit pas la confiance de son entraineur puisqu'il termine meilleur buteur de l'épreuve avec 15 réalisations en 14 rencontres[11] et inscrit l'unique but lors de la Finale d'appui du championnat entre le Gremio et l'International Porto Alegre (1-0, 0-1). Il gagne ainsi son premier trophée.

Le transfert au PSG [modifier]
Le 22 décembre 2000, il signe, sous secret, un précontrat qui le lie au Paris Saint-Germain. C'est le début de l'affaire PSG.
Aussi tôt que l'existence d'un document engageant le brésilien envers le PSG est connu par son club, le Président du Gremio négocie le nouveau contrat de son joueur vedette. Il rend publique une offre qui prévoit pour l'intéressé une prolongation de deux ans avec un salaire mensuel de 150 000 euros la première année et de 213 000 euros la seconde.
Malgré cette offre, le 17 janvier 2001 le Paris Saint-Germain informe que le jeune international brésilien du Gremio Porto Alegre s'est engagé en faveur du PSG pour une durée de 5 ans, à compter de la saison 2001/2002. Conséquence : son club monte une campagne antiparisienne et distribue des brassards noirs à ses supporters. Frère et agent de Ronaldinho, Roberto Assis est présenté comme un traître et Ronaldinho est sifflé.
Les tractations commencent. Ceux-ci seront la base de l'intervention de la justice brésilienne.
Malgré tout, le 15 février 2001, c'est la fin officielle du contrat de Ronaldinho avec le Gremio. Ronaldinho est prêt à s'envoler pour Paris.

Carrière au Paris Saint-Germain [modifier]
Le 10 avril 2001 : Ronaldinho débarque à Paris avec l'étiquette d'une « future grande star ». Ainsi, son premier match contre Auxerre attire énormément de journalistes qui veulent assister au match ou plûtot rencontrer le joueur[12].
Durant ses années à Paris, Ronaldinho impressionne les supporters et les recruteurs avec ses buts, ses gestes et ses chevauchées dans les défenses de Troyes, Guingamp ou encore Marseille. Cependant Ronaldinho n'étoffe pas son palmarès au Paris Saint-Germain. Au final son passage dans la capitale lui permet d'être reconnu de tous et d'être convoité par tous les plus grands clubs européens.

La consécration mondiale [modifier]
Au lendemain du cinquième titre mondial conquis de haute lutte par le Brésil, le jeune joueur retourne à Paris, mais pour une saison seulement. On l'annonce ensuite au Real Madrid et à Manchester United, mais c'est finalement le FC Barcelone qui obtient sa signature, non sans avoir dû débourser la somme record de 30 millions d'euros[13].
Le nouveau champion du monde arrive en Catalogne juste à temps pour débuter la saison 2003/4. Sous son impulsion, le Barça retrouve des couleurs et termine à la deuxième place du championnat. La même année, Ronnie est désigné Meilleur footballeur de l'année FIFA et meilleur joueur de la Liga. Très vite, il remplace dans le cœur des supporters blaugranas ses prédécesseurs Rivaldo, Ronaldo et Romario. Il jouit d'une popularité qui dépasse désormais le cadre du football comme en témoignent ses nombreux contrats publicitaires.
L'année suivante, il se forge un véritable statut de héros auprès des supporters locaux en inscrivant neuf buts en Liga et, surtout, en adressant d'innombrables passes décisives à ses partenaires tout au long de la saison. Il livre le plus beau match de Ligue des champions contre Chelsea; et est sacré Meilleur joueur de la Ligue des Champions 2004-2005. Ronaldinho, au sommet de son art, mène le club catalan vers son 17ème titre national, le premier depuis 1999.
La saison 2005-2006 voit Ronaldhino remporter le Ballon d'or, considéré comme la récompense suprême pour un joueur. Insatiable de trophées, il remporte une nouvelle fois la Liga ainsi que la prestigieuse Ligue des Champions. Sa saison est cependant contrastée par la piètre prestation qu'il offre durant le mondial en Allemagne.

Carrière [modifier]

En équipe nationale [modifier]
En mars 1995, le tout jeune garçon de 15 ans est convoqué à Rio de Janeiro afin de s'envoler pour Glasgow et Londres, pour jouer avec la sélection jeunes de la Seleçao. La machine est lancée.
A peine deux après, il remporte la coupe du monde des moins de 17 ans avec ses coéquipiers.
Mais Ronaldinho doit encore attendre avant de porter le maillot de la Sélection senior du Brésil. Ce qui devait arriver arrive finalement le 26 juin 1999: Ronnie dispute son premier match international avec le Brésil. Ce match l'oppose à la Lettonie et il y marque un but. Cette même année, il finit meilleur buteur de la Coupe des Confédérations.

Coupe du monde 2002 [modifier]
La Coupe du Monde 2002 débute, et le Brésil part favoris mais L'Allemagne, l'Italie, l'Angleterre et la France (championne en titre) vont tout faire pour faire tomber l'équipe de Luis Felipe Scolari. Lors du premier match contre la Turquie, le Brésil se fait peur car Hasan Sas ouvre le score juste avant la pause mais grâce à Ronaldo (49') et Rivaldo (87') (qui obtiendra un pénalty en dehors de la surface) le Brésil s'impose tout de même mais reste dans l'ombre de plusieurs pays ayant exploser les scores. Puis voilà la Chine, le Brésil doit gagner par au moins 3 but d'écart pour sortir de la crise et se mettre en confiance et quand Ronaldo ouvre le score, la machine à marquer brésilienne se met en marche, et Roberto Carlos sur Coup Franc, Rivaldo et notre nouvelle star Ronaldinho marque (sur pénalty pour notre super-star). Le Brésil est déjà qualifié et Scolari fait tourner mais laisse Ronaldo pour le match contre le Costa Rica, et grâce à un doublé de Ronaldo, et un retourné de Edmilson puis des buts de Rivaldo et Denilson, le Brésil s'impose 5-2 et la Seleçao montre son réel niveau. Voici les 8ème de finale face à la Belgique, Rivaldo, sur un extérieur incroyable de Ronaldinho (juste avant le parisien avait manqué un flip-flap) qui se rattrape bien, amorti de la poitrine et frappe de volé, le ballon, légèrement dévié, permet au Brésil de mener 1-0 puis Ronaldo signera un nouveau but. On arrive au quart de finale, on se demandait qui pourrait arrêter le Brésil et l'Angleterre semble être la bonne équipe et dès le premier quart d'heure sur un erreur de Lucio, Michael Owen ouvre le score et met le doute chez tous les brésiliens. Mais les Anglais ne savait pas qu'un génie du football aller marqué à jamais l'histoire, et Ronaldinho accélère puis effectue un passement de jambe et élimine Ashley Cole en un rien de temps, puis d'un léger exterieur redonne à Rivaldo (cette fois-ci il n'a pas manqué de flip(flap ... :)), et Rivaldo en une touche de balle laisse Seaman dubitatif. Mais le match reste équilibré et lors d'un coup franc à 38 mètres, Ronaldinho demande de le tirer, on voit déjà Ronaldo, Lucio, Rivaldo se préparer à mettre la tête mais le capitaine de la Seleçao, Cafu, marmonne quelque chose à Ronaldinho puis quelques secondes après le parisien frappe et loge la balle dans la lucarne de David Seaman, un peu trop avancé. C'est de la folie de partout, on se souvient encore des paroles de Larqué et Roland "Oh que c'est beau, franchement s'il a fait exprès - "Pourquoi vous doutez ?" - S'il a fait exprès c'est magnifique !" Après les polémiques auront beaux dire que Ronnie n'a pas fait exprès, le Brésil s'impose tout de même 2-1 contre l'Angleterre de Beckham, seul bémole Ronaldinho se fera expulsé pour un "mauvais geste" sur un joueur anglais (il n'a pas fait exprès de marché sur le pied du joueur et comme par hasard, l'arbitre ayant expulsé Ronaldinho et le même que celui pour Henry ...) Voici de nouveau la Turquie, mais le Brésil ne se fera pas avoir et par un "jolie" pointue Ronaldo offrira le seul but du match mais permettra au Brésil d'aller en final affronter l'Allemagne ! Et lors de ctte final, Ronaldo signera un doublé qui permettra à Ronaldinho d'avoir un premier titre mondial et au Brésil un 5ème. (RS)...
Le jeune prodige confirme donc que sa réputation naissante ne doit rien au hasard et qu'il contribue largement au triomphe de son équipe[14].

Coupe des confédérations 2005 [modifier]
En 2005, Ronaldinho remporte la Coupe des Confédérations en inscrivant notamment un but lors de la finale.

Coupe du monde 2006 [modifier]
Lors de la Coupe du monde de football de 2006, Ronaldinho fait l'expérience du haut et du bas. Il réalise une coupe du monde de piètre qualité, sans marquer de but ni pouvoir diriger le jeu brésilien, à tel point qu'il publie des excuses sur son site officiel[15].

En club [modifier]
Saison
Club
Pays
Championnat
Coupe d'Europe
1998
Grêmio Porto Alegre
Brésil
5 matchs
-
1999
Grêmio Porto Alegre
Brésil
19 matchs / 6 buts
-
2000
Grêmio Porto Alegre
Brésil
11 matchs / 18 buts
-
2001
Grêmio Porto Alegre
Brésil
-
-
2001 - 2002
Paris SG
France
28 matchs / 9 buts
3 matchs (C3)
2002 - 2003
Paris SG
France
27 matchs / 8 buts
4 matchs / 1 but (C3)
2003 - 2004
FC Barcelone
Espagne
32 matchs / 15 buts
7 matchs / 4 buts (C3)
2004 - 2005
FC Barcelone
Espagne
35 matchs / 9 buts
7 matchs / 4 buts (C1)
2005 - 2006
FC Barcelone
Espagne
29 matchs / 17 buts
12 matchs / 7 buts (C1)
2006 - 2007
FC Barcelone
Espagne
11 matchs / 10 buts
5 matchs / 2 but (C1)

Les caractéristiques de Ronaldinho [modifier]
La rapidité, l'inventivité[16], l'improvisation[17] et l'habilité sont les principales caractéristiques techniques de Ronaldinho, ajoutées à sa simplicité et son sourire. Sa position naturelle est celle de milieu offensif, bien qu'il bouge énormément, notamment en attaque. Raison pour laquelle d’ailleurs, ses entraîneurs le laissent comme électron libre sur terrain[18].
Ronaldinho est un grand technicien. Capable d'inventer une nouveau geste à chaque match, le Ballon d'Or 2005 possède un jeu et une technique de dribble imprévisibles. Elastico ou le flip flap, coup du sombrero, El regat, jongles, lob, double passement de jambes mais aussi, bicyclette, passes aveugles, passes de l'extérieur du pied, de surprenantes talonnades (de toutes sortes) ou même espaldinha, vaselina, des coups francs phénoménaux, des pelletées de passes décisives toutes plus étonnantes et déroutantes les unes que les autres, la panoplie de Ronaldinho est trop large pour permettre à l'adversaire d'anticiper et suscite de l'admiration et du bonheur auprès des amateurs et des professionnels du ballon rond[19][20]. Il est considéré comme l'un des plus grands dribbleurs de tout les temps.
Sa conduite de balle, sa lucidité, sa lecture de la trajectoire, son sens du but, sa vitesse, ses appuis et sa combativité forcent l'admiration, et sont ces stéréotypes qui le différencie des autres.
Cependant, malgré sa technique et sa capacité de buteur, Ronaldinho a des lacunes. Entre autres : un jeu de tête parfois défaillant et ses marquages. Avec son mètre 80, Ronaldinho n'est ni un géant, ni un nain ; et Platini et Zidane ont démontré que même les grands techniciens pouvaient se doter d'un jeu de tête convenable[21].

Palmarès [modifier]

Palmarès (club) [modifier]
Champion d'Espagne : 2005, 2006 (FC Barcelone).
Vainqueur de la Ligue des Champions : 2006 (FC Barcelone).
Finaliste de la Coupe de France : 2003 (Paris SG).
Vainqueur de la Coupe Intertoto : 2001 (Paris SG).
Vainqueur de la Copa Sul : 1999 (Gremio).
Champion du Rio Grande do Sul : 1999 (Gremio).
Supercoupe d'Espagne 2005 2006
Trophé Ramon de Carranza 2005
Coupe de Catalogne 2003 et 2004
Trophé Gamper 2003 et 2004
Coupe de l'Etat du Rio Grande Do Sul 1999
Championnat de l'Etat du Rio Grande Do Sul 1999

Carrière internationale [modifier]
Vainqueur de la Coupe du monde : 2002 (Brésil) avec 2 réalisations et 3 passes décisives.
Vainqueur de la Coupe des Confédérations : 2005 (Brésil) avec 3 réalisations.
Vainqueur de la Copa America : 1999 (Brésil).
Finaliste de la Coupe des Confédérations : 1999 (Brésil).
Tournoi pré-olympique 2000
Coupe Sul-Minas: 1999
Champion du monde Cadets 1997

Distinctions personnelles [modifier]
2006
Onze d'argent
Joueur de l'année[22] (Trophée FIFPRO, le syndicat international des footballeurs professionnels, qui sacre le joueur de l'année)
Meilleur joueur de la Ligue des Champions 2005-2006
Le plus beau but de l'année selon la Gazzetta dello Sport
King Player
Nommé au FIFA 100
Plus beau but selon la presse espagnole.
2005
Ballon d'or
Onze type établi par le journal sportif français « L'Équipe ».
Meilleur footballeur de l'année FIFA
Joueur de l'année Trophée FIFPRO
Joueur de l'année World Soccer Awards
Onze d'or
Meilleur attaquant de la Ligue des Champions 2004-2005
Rec.sport.soccer Player of the Year Award :
Rey del Fútbol de Europa (Journal El País):
Meilleur attaquant d'Europe 2004/2005
Meilleur joueur latino-américain par l'agence EFE
Prix « Hors-concours » - COB[23]
Plus beau but C1 2004/2005
2004
Rey del Fútbol de Europa (Journal El País)
Rec.sport.soccer Player of the Year Award
Joueur de l'année World Soccer Awards
Meilleur footballeur de l'année FIFA
Onze de Bronze
Meilleur joueur de la Liga 2004
2003
Plus beau but de la saison 2002/2003 avec le PSG
Meilleur joueur de la Liga 2003/2004
2002
Onze de Bronze
Ballon d'argent brésilien
Meilleur buteur des qualif. pour les JO 2000
1999
Meilleur buteur de l'état du Rio Grande do Sul
Meilleur joueur de la Coupe des Confédérations 1999
Meilleur buteur de la Coupe des Confédérations 1999
1997
Meilleur buteur de la Coupe du Monde Cadets
Meilleur joueur de la Coupe du monde Cadets

Les buts mémorables [modifier]
Il marquera un but d'anthologie face au Venezuela : coup du sombrero sur un défenseur, aile de pigeon pour éliminer un autre, avant de crucifier le gardien d'un tir croisé (Brésil-Venezuela). Dès le lendemain une télé brésilienne émet déjà une comparaison entre son but et celui de Pelé contre le Pays de Galles lors de la Coupe du Monde. 1958[24][25].
Il inscrit un but exceptionnel en quart de final contre l'Angleterre (2-1) : un coup franc de plus de quarante mètres, excentré sur le coté droit ; Ronaldinho lobe Seaman, alors que tout le monde s'attendait à un centre.(Brésil-Angleterre)[26]
Ronaldinho, depuis le milieu du terrain, dribble toute la défense pour inscrire un but qui fut élu plus tard « plus beau but de la saison 2002/2003 ». (PSG-Guingamp)[27]
3 septembre 2003 : Il marque son premier but en Liga face au FC Séville (1-1). En dribblant 2 défenseurs suivi d'une frappe surpuissante des 30 mètres qui fini en transversale rentrante, Ronaldinho fit lever tout le Camp Nou ! (FC Barcelone- FC Séville)
9 mars 2005 : Contre Chelsea, en dehors de la surface Ronnie marque un but qu'il considère comme le plus beau but de sa carrière lequel but marqué après une danse devant le défenseur de FC Chelsea. FC Barcelone-Chelsea FC)
26 Août 2005 : Après une démonstration technique, de dribble et de puissance, Ronaldinho a marqué le plus beau but de la Ligue des Champions 2004-2005, la frappe en lucarne contre le Milan AC en phase de poule[28].
25 novembre 2006 : Lors du match FC Barcelone - Villareal, Xavi a proximité de la surface, adresse à Ronaldinho une passe lobée. A 10 mètres des buts, décalé à la droite du but, Ronaldinho Gaucho contrôle de la poitrine, se met dos au but et place un retourné acrobatique dans le coin gauche du but. Le public montrera qu'il a assisté à "un but d'anthologie" "digne de figurer dans le top des plus belles actions", selon la presse espagnole, en agitant des mouchoirs blancs dans le Camp Nou[29].

Bibliographie [modifier]
Michael O'Connell, Ronaldinho, Ed. Artnik, 15 mai 2006 (ISBN 190538212X)
(fr) Luca Caioli, Ronaldinho : Le champion à l'éternel sourire, Ed. Solar, 5 octobre 2006 (ISBN 2263042881)
Jethro Soutar, Ronaldinho, Ed. Robson Bks, 20 novembre 2006 (ISBN 1861059787)

Divers [modifier]
De là à suggérer, comme le fait Marca(quotidien sportif espagnol), que Ronnie puisse rejoindre les "quatre grands"* à la place de Zidane, il y a un pas que nous ne franchirons pas tout de suite. En Espagne, quatre joueurs sont distingués comme les plus grands de l'histoire du football : Di Stéfano, Pelé, Cruyff et Maradona (Platini ? ils ne connaissent pas). Zidane a souvent été considéré comme "el quinto grande" (le cinquième grand) mais se voit désormais disputé ce titre par Ronaldinho...[30]
Suite à l'élimination du Brésil par la France lors de la Coupe du monde de football 2006, une statue représentant le joueur[31] a été détruite par le feu.
Ronaldinho marqua son premier but en coupe du monde en 2002 contre la Chine. Avec une prestation digne de lui, à la fin élu l'homme du match. Il a permis au Brésil de marquer 3 buts.
Octobre 2005 : Nike offre à Ronaldinho des chaussures en or 24 carats.
Juillet 1999 : Le magazine brésilien Placar lance un vote afin de lui trouver un nom. Une proposition rallie près de la moitié des suffrages : Ronaldinho Gaucho, en référence à sa région natale où domine l'élevage bovin, et où nombreux sont les cavaliers gardiens de bétails, les gauchos[32][33].
19 novembre 2005 : À Madrid, le choc de la 12e journée de Liga entre le Real et le Barça tourne à la démonstration en faveur des blaugranas (0-3). Ronaldinho s'offre un doublé et les applaudissement du public madrilène, chose qui ne se produit presque pas.
Depuis août 2005 : ambassadeur contre la Faim pour le Programme alimentaire mondial (PAM).
Depuis le 11 août 2006 : ambassadeur de bonne volonté des Nations unies, porte-parole de l'Onu pour le sport au service du développement et de la paix.

Citations [modifier]

du joueur [modifier]
« Je ne me prends pas pour un dieu et j’ai encore beaucoup de choses à apprendre pour m’améliorer et grandir comme joueur. C’est une chose d’être un bon joueur, mais les Maradona, Romario, Stoichkov, Zidane, Gullit, Van Basten, Rijkaard, Rivaldo ou Ronaldo… ce sont les meilleurs ! »[34]
« Pour moi, jouer pour son pays est le plus fort, le plus important », affirme-t-il[35]
« C'est mon idole (son grand-frère). Il a vécu beaucoup de choses et m'a toujours prévenu de ce qui allait m'arriver. Grâce à ses conseils, je me suis acharné. Même après les séances d'entrainement sur le terrain, sur la route qui conduisait au stade, à la maison, dans mon lit, 24 heures sur 24, je vivais et respirais foot. Comme beaucoup de Brésiliens, je suis né avec un ballon et j'ai grandi avec, jusqu'à devenir professionnel à dix-sept ans. Après, tout est venu naturellement. Toute ta vie tourne autour du football. Je vis pour lui. Je mange, je respire, je dors pour lui. Je souffre, je travaille pour lui. Donne-moi un ballon et je deviens le plus heureux des hommes. En match cela devient un pur moment de plaisir, un instant magique où le monde devient fantastique ». La vie selon « Ronnie »[36].
« Je suis arrivé à Barcelone quand tout le monde espérait des changements, explique Ronaldinho. La période était délicate et pourtant j’ai senti que ça allait bien se passer. L’accueil qu’on m’avait réservé à mon arrivée m’avait beaucoup touché. Visiblement, j’étais attendu. Après, tout s’est fait naturellement. Ici, je me sens vraiment chez moi. »[37]
« J'adorais dribbler. J'ai appris dans mon salon contre les meubles et entre les chaises, ou dans le jardin contre mon chien. C'est toujours ce que je faisais pour m'entrainer »[38], se souvient-il.
Mon frère est un vrai héros pour moi. C'est un exemple, que ce soit en tant que père, frère ou footballeur[39].
« Avant, je pensais toujours à des choses bizarres. J'étais vraiment dans la lune. Quand j'ai vu le sourire de Romario en finale de la Coupe du Monde de la FIFA 1994, je me suis dit : « Voilà à quoi je voudrais ressembler ». Plus tard, quand Ronaldo a été élu Joueur Mondial de l'Année, j'ai pensé que je voulais être comme lui… »[40]
« J’ai passé de très bons moments avec le PSG. Mais là-bas, parfois, j’ignorais totalement jusqu’au dernier moment si j’allais jouer. C’est comme ça… je ne regrette pas d’avoir joué à Paris. J’y ai quand même appris des choses car Paris est un bon club. Passer par le PSG m’a aidé à atteindre mon niveau actuel. D’ailleurs, je suis reconnaissant et je remercie encore les gens que j’ai connus là-bas. »[41]

sur le joueur [modifier]
« Il évolue un niveau au-dessus des autres », estime Diego Maradona tandis que le roi Pelé le considère comme « un artiste du ballon ».[42]
Michel Platini en novembre 2005 « Vous savez, le football est un art. Et Ronaldinho est un des plus grands artistes actuels. Ce gars rend le football meilleur et plus beau. Il y a des joueurs comme cela pour qui j’achèterais un billet pour les voir jouer. Pour moi, Ronaldinho est entré dans le panthéon des légendes »[43].
Une autre star française, Raymond Kopa, est également fan du joueur : « Je crois que c’est le Barça qui lui permet de jouer à un niveau exceptionnel. Quoique je me souvienne avoir dit à Zidane, le jour où le Real a perdu 0-3 à Bernabeu, que Ronaldinho n’avait eu besoin de l’aide de personne pour mettre deux buts ! »[44].
Pour Jean-Pierre Papin, « Ronaldinho est le dernier grand magicien. Il incarne à la fois la dernière passe et le but impossible. C’est un génie doté d’une grande humilité au service du plaisir. Il s’attache à en donner aux spectateurs et à en prendre lui-même. »[45]
"Plus qu'un brillant footballeur, Ronaldinho est un phénomène de notre temps: il est le champion qui sourit et qui incarne la joie sur les terrains de football...Avec Ronaldinho, les schémas les plus stricts explosent: il les métamorphose en combinaisons enchanteresses. Où qu'il passe, sur tous les gazons de la planète, Ronaldinho rend le sourire aux spectateurs et les emmène faire la fête avec lui", écrit avec jubilation Luca Caioli, correspondant d'un journal italien en Espagne.[46]

Références [modifier]
Il fallait à Ronaldinho un nom de crack pour devenir l’égal des plus grands. A ce jeu là, il faut bien avouer que le prénom de Ronaldo était déjà réservé. Il fallait donc trouver au génie de Porto Alegre un nom digne de son talent. C’est la revue footballistique Placar qui l’a baptisé après avoir enquêté via son site Internet. 12% des internautes voulait l’appeler Ronaldo Gaucho, 13% Ronaldinho et 46% Ronaldinho Gaucho.Ronaldo, Ronaldo Gaucho ou… Ronaldinho
Ronaldinho
« Ronaldinho vient d'être condamné à verser la somme de 7500 euros par mois à son fils de deux ans, Joao, qu'il a eu avec la danseuse brésilienne Janaina Nattielle Viana Mendes », football.fr, 9 novembre 2006, Ronaldinho bientôt ruiné ?
Ronaldinho se fiance avec Alexandra
Ronaldinho
Ronaldinho, son enfance
Ronaldinho
Carrière de Ronnie
ronaldinhogaucho-videos.com, biographie
Portrait de Ronaldinho
Ronnie, le ballon rond
Ronnie, les années PSG
L’histoire du transfert de Ronaldinho au Barça est pour le moins rocambolesque. Journaliste au quotidien espagnol Sport, Toni Frieros a détaillé cet événement dans une biographie dédiée à Ronaldinho.Le transfert vers le Barça détaillé
[1]
Il fut l'une des plus grandes déception de ce mondial et compte bien se ratrapper dans la prochaine édition.«Beaucoup attendaient une participation brillante de la sélection et de ma part, spécialement, ce qui ne s'est pas réalisé. Je regrette d'avoir quitté le Mondial sans montrer nos qualités et ce dont nous sommes capables, a-t-il déclaré sur son site internet. Il n'y a rien que je puisse dire pour changer ce qui s'est passé. Pour cette raison, je veux m'excuser.» Les excuses de Ronaldinho
S'il est un joueur qui invente encore le football, c'est bien lui. Ronaldinho envoie des passes aveugles, enroule des frappes et marque des buts comme on enfile des perles. Héritier du grand Pelé pour certains, tout simplement génie du ballon rond pour d'autresRonaldinho, le diamant brut...l'héritier naturel des meilleurs joueurs brésiliens de tous les temps.
« Mon jeu est fondé sur l'improvisation. Un attaquant se doit d'improviser en permanence. Mon objectif est de déséquilibrer mon adversaire. Pour cela, il n'y a pas de meilleur moyen que d'inventer, c'est pourquoi je suis toujours à la recherche de nouveaux dribbles. Je bosse et j'essaie des trucs. J'ai encore des choses à apprendre afin de surprendre mes adversaires »,Ronnie, Le roi de l'improvisation
« Lorsqu'on a la chance de posséder un tel joueur, on lui laisse une liberté totale sur le terrain. Je ne lui donne aucune consigne. Libre à lui de se positionner à gauche, au centre ou à droite. Depuis le début de saison, Ronnie ne m'a jamais déçu. Je savais qu'il serait efficace devant le but. Mais sa facilité à trouver des solutions pour ses coéquipiers m'étonne match après match », Ronnie, Le roi de l'improvisation
« Les plus grands défenseurs sont d'accord: bouffer de la cassette pour étudier le jeu de Ronnie ne sert à rien », foot.fluctuat.net, Ronaldinho Gaucho
« Nous savons tout à propos de Ronaldinho. C'est un joueur phénoménal. Je ne sais pas comment le stopper. Quand votre rival a un joueur comme ça vous n'avez rien d'autre à faire qu'à espérer que ça se passe bien », Cannavaro, goal.com, « S'inspirer de Chelsea »
Ronaldinho Gaucho, Points faibles
Ronaldinho élu joueur FIFPro de l'année
« Le Comité Olympique du Brésil (COB) attribue à Ronaldinho le prix « hors concours » en reconnaissance à sa grande carrière sportive et également en ses vertus de joueur de football », Simplement le meilleur
Ronnie, le ballon rond
« Ronaldinho laisse entrevoir une nouvelle facette de son talent en inscrivant un but d'anthologie à l'occasion de la large victoire 7-0 du Brésil sur le Venezuela en Copa América » Portrait de Ronaldinho
Coupe du monde 2002
Plus beau but de la saison
Ronaldinho,Saison 2005/2006
«J'ai toujours rêvé, depuis tout petit, de marquer un but comme celui-ci. Quand j'étais enfant, je lançais le ballon contre le mur, puis je tirais en me jetant sur le lit» se souvient le joueurLa presse salue le «but d'anthologie» de Ronaldinho
Ronaldinho joueur FIFA 2006 selon Marca
fr.news.yahoo.com, 4 juillet 2006, Une statue de Ronaldinho détruite dans le sud du Brésil.
Portrait de Ronaldinho
Ronaldinho, la révélation
Les plus grands saluent Ronaldinho
Ronaldinho, Un travailleur insatiable
Ronaldinho, Un travailleur insatiable
[2]
Ronnaldinho, le ballon rond
Portrait de Ronaldinho
[3]
L’aventure parisienne
Ronaldinho, le diamant brut
Les plus grands saluent Ronaldinho
Les plus grands saluent Ronaldinho
Les plus grands saluent Ronaldinho
Ronaldinho, le champion à l'éternel sourire

Voir aussi [modifier]

Wikimedia Commons propose des documents multimédia sur Ronaldinho.

Liens externes [modifier]
(en) Site officiel
(en) (es) Tribut Web à Ronaldinho
(fr)Ronaldinho Videos FC Barcelona
(fr) Les vidéos, l'actualité et les commentaires sur ce joueur
(en) Ronaldinho vidéos et photos
(fr) Toute l'actualité de Ronaldinho sur le F.C.Barcelona Clan

Zinedine Zidane

1 Biographie
1.1 Les débuts
1.2 Les années bordelaises
1.3 Zinedine à la Juventus
1.4 La consécration internationale
1.5 Zinedine au Real Madrid
1.6 Zinedine à la Coupe du monde 2006
1.7 La reconversion de Zinedine
2 Le style de Zidane
3 Les buts mémorables
4 Revenus
5 Les mises au point de Zinedine Zidane
6 Palmarès
7 Distinctions personnelles
8 Carrière
9 Divers
9.1 Statistiques de jeu
9.2 Œuvres caritatives
10 Notes
11 Voir aussi
11.1 Articles connexes
11.2 Bibliographie
11.3 Filmographie
11.4 Liens externes

Zinedine Yazid Zidane (en arabe :زين الدين يزيد زيدان , en kabyle : Zineddin Lyazid Zidan,   prononciation ), souvent surnommé Zizou[1], est un ancien joueur de football français issu d'une famille algérienne kabyle né le 23 juin 1972 à Marseille dans la cité de « La Castellane[2] » .
Il est cité parmi les plus grands joueurs de football de tous les temps avec Pelé, Michel Platini et Diego Maradona[3] et est listé parmi les 125 meilleurs joueurs mondiaux encore vivants en 2004, dans un classement conjoint de Pelé et de la Fédération internationale de football association (FIFA)[4]. Sportif français préféré des Français en 2006[5], il fut classé à trois reprises meilleur joueur mondial de l'année par la FIFA en 1998, 2000 et 2003[6] et ballon d'or en 1998. Il fut par deux fois classé second meilleur joueur français de tous les temps (France-Football).
Il s'est principalement illustré au niveau international lors de la victoire de l'équipe de France à la coupe du monde de 1998 et au Championnat d'Europe de 2000. Revenu en équipe de France après une retraite internationale en 2004, il annonce le 25 avril 2006 sa retraite sportive définitive pour la fin de la saison 2005–2006, au terme de la coupe du monde de football de 2006[7] au cours de laquelle il se distingue et obtient le titre de meilleur joueur du mondial[8]. Ainsi, il a joué son dernier match le 9 juillet 2006 à Berlin en Allemagne à l’occasion de la finale de la coupe du monde opposant l'Italie à la France, match perdu par son équipe. Il s'y illustre de manière ambivalente par un pénalty réussi et une expulsion sur carton rouge pour un coup de tête sur un adversaire[9].
Marié à Véronique Zidane (née Lentisco), Zinedine Zidane est père de quatre garçons : Enzo, Luca, Théo et Elyaz. Il est atteint de thalassémie bénigne, une maladie génétique fréquente autour du bassin méditerranéen, qui le fatigue naturellement[10].
Sommaire[masquer]
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Biographie [modifier]

Les débuts [modifier]
Zinedine Zidane est né à Marseille et a grandi dans le quartier de la Castellane. Ses parents sont originaires de petite Kabylie dans la wilaya de Béjaïa (Bgayet) en Algérie, son père Smaïl Zidane venant du village d’Aguemoune Ath Slimane.
Zinedine Zidane signe sa première licence en 1982 dans un club non loin de son quartier d’origine : l'US Saint-Henri puis passe au SO Septèmes-les-Vallons, avec lequel il joue de la catégorie poussin jusqu'à l'âge de quatorze ans. En 1986, il est sélectionné en cadet première année pour le championnat de Ligue. En fin d'année, il est convoqué au CREPS d’ Aix-en-Provence pour un stage de trois jours. C’est là qu’il est remarqué puis recruté par l’AS Cannes par l’intermédiaire de Jean Varraud. Après un stage d'une semaine, il intègre en 1987, à l’âge de quinze ans, le centre de formation cannois sous les ordres de Guy Lacombe[11]. Il est donc placé au sein de la famille d'accueil, les Elineau. A 16 ans, Jean Fernandez l'intègre à l'effectif professionnel. Il débute en Première division le 20 mai 1989, contre le FC Nantes, équipe de Marcel Desailly et Didier Deschamps à l'époque, à la Beaujoire, il n’a pas encore 17 ans. En 1991, il marque son premier but en Première division, toujours contre le FC Nantes et reçoit une 205 rouge comme lui avait promis le président du club, Alain Pedretti s'il marquait un but. Le club se qualifie pour la coupe de l'UEFA et Zidane découvre l'Europe. L'année suivante, le club est éliminé de la coupe de l'UEFA et descend en D2. Zidane rejoint alors Bordeaux à l'été 1992.

Les années bordelaises [modifier]
En 1992, Zidane est recruté par Rolland Courbis aux Girondins de Bordeaux. Il sympathise avec deux autres futurs internationaux français, Christophe Dugarry et Bixente Lizarazu, avec lesquels il forma ce que l’on appella par la suite le « triangle bordelais », ces trois joueurs démontrant une capacité à se trouver les yeux fermés sur le terrain, à Bordeaux comme en équipe de France.
Zidane marque 10 buts pour sa première saison, puis 6 les trois saisons suivantes. Il dispute également la finale de la coupe de l’UEFA en 1996 contre le Bayern Munich (perdue 0-2 ; 1-3) après avoir éliminé le Milan AC de Savicevic en quart, notamment grâce à un 3-0 mémorable au match retour au Parc Lescure (0-2 au match aller).
Avant cela, un but qui a depuis fait le tour du monde : celui marqué de plus de 40 mètres contre le Betis Seville, en huitièmes de finale de la coupe de l’UEFA, en 1996. Contre le Slavia Prague en demi-finale, il exécute ses premières roulettes et l’Europe découvre alors un artiste du ballon rond. Bordeaux ira jusqu’en finale mais ne pourra rivaliser avec le Bayern Munich sans Zidane, suspendu à l’aller.
Avant qu’il n’intègre l’équipe de France, le sélectionneur algérien de l’époque Abdelhamid Kermali le refuse en équipe nationale d’Algérie, prétextant que l’enfant de la Castellane n’est « pas assez rapide ».
Le 17 août 1994 à Bordeaux, il est pour la première fois sélectionné en équipe de France, contre la République tchèque. Entré en jeu à la 63e minute alors que la France est menée 2-0, Zidane marque en deux minutes les 2 buts du match nul. Il lui faudra néanmoins encore attendre près d’une année pour devenir un titulaire à part entière au sein de l’équipe de France. Ce n’est qu’en 1995, au cours des éliminatoires pour l’Euro 1996 que le sélectionneur national Aimé Jacquet fera de Zidane son meneur de jeu titulaire.

Zinedine à la Juventus [modifier]
En 1996, après la finale de Coupe de l’UEFA perdue avec les Girondins de Bordeaux, Zidane franchit un nouveau palier et signe à la Juventus de Turin pour la somme de 35 millions de francs, club dans lequel a notamment évolué Michel Platini. Il rejoint ainsi Didier Deschamps sous les ordres de Marcello Lippi. Entre temps, diminué par une saison éprouvante avec Bordeaux et par un accident de voiture survenu peu de temps avant le début du tournoi, Zidane dispute un Euro 1996 jugé décevant en Angleterre. Les Bleus atteignent péniblement la demi-finale et Zidane est loin de se montrer à son meilleur niveau.
À la Juventus, après une première année difficile, particulièrement les trois premiers mois, Zidane explose au plus haut niveau européen et nombre d’observateurs voient en lui le meilleur joueur du monde. Avec la Juventus, Zidane gagne également ses premiers titres, dont deux scudetti (1997, 1998), une super coupe d'Italie (1997), une super coupe d'Europe (1996) et une coupe intercontinentale (1996)[12], mais perd la finale de la ligue des champions deux fois de suite, en 1997 et 1998. En quête du titre européen suprême, Zidane quitte la Juventus en 2001 pour aller au Real.

La consécration internationale [modifier]
Zidane porte le maillot bleu depuis qu'il a quinze ans, à l'époque de la défunte catégorie « cadets » [13] mais a disputé son premier match international avec l'équipe première contre la République tchèque le 17 août 1994, sous l'égide de Aimé Jacquet. Entré en jeu à la 63e minute alors que la France était menée 2-0, Zidane marque les deux buts du match nul. Lors de la Coupe du monde organisée en France en 1998, Zidane inscrit deux buts de la tête sur corner en finale contre le Brésil, donnant ainsi à la France son premier titre de champion du monde. Il reçoit la même année le Ballon d’or France football et le titre de joueur FIFA de l’année. En 2000, lors du Championnat d’Europe des nations, il conduit l’équipe de France à un nouveau titre de champion, ce qu’aucune équipe n’avait réalisé (doublé Coupe du monde/Championnat d’Europe dans cet ordre), et reçoit de nouveau le titre de meilleur joueur FIFA de l’année.
Zinedine Zidane est transféré lors de l’été 2001 au Real Madrid, pour ce qui constitue encore à l’heure actuelle un record en matière de coût de transfert d’un footballeur (77 millions d’euros). Il y passe ses cinq dernières saisons au niveau professionnel. Selon les spécialistes, c’est en grande partie grâce à lui que le Real gagne sa neuvième et actuellement dernière Ligue des Champions en 2002. Lors de la finale face au Bayer Leverkusen (victoire 2-1 du Real Madrid), il marque en effet un but difficile pour un droitier : dans la surface de réparation, une reprise de volée du pied gauche, sur un centre en retrait de Roberto Carlos qu’il loge dans la lucarne droite du but allemand.

Zinedine Zidane à Paris Roissy, en février 2004
Alors qu’il était encore homme du match lors de la première rencontre de l’Euro 2004, et seul tricolore retenu dans l'équipe type de la compétition[14], il annonce son retrait de l’équipe de France le 4 août 2004. Le 3 août 2005, quasiment un an plus tard, il revient sur sa retraite internationale et souhaite revenir jouer avec les Bleus pour une dernière aventure, à savoir jouer jusqu’à la fin de la Coupe du monde 2006 si la France se qualifie.
Son match de retour a lieu le 17 août à Montpellier où la France bat la Côte d’Ivoire par un score de 3 à 0, avec un but de Zidane. Il est nommé capitaine de l’équipe de France.
C’est alors qu’il emmène les Bleus vers le Mondial 2006 en Allemagne grâce à une dernière victoire face à Chypre tandis que la Suisse faisait en même temps un résultat nul en Irlande 0-0, ce qui assurait à la France la première place de son groupe qualificatif.
La ville de Marseille a fait peindre un grand portrait de 10 mètres sur 15 de son enfant devenu célèbre, sur le mur d’un immeuble face à la rade et au port.

Zinedine au Real Madrid [modifier]
En juillet 2001, le Real réussit à faire signer Zidane pour la somme de 77 millions d'euros[15], le record du plus gros transfert qu'ait connu le monde du football. Les premières années madrilènes de Zinedine lui permettent d’engranger un titre de champion d’Espagne et surtout de remporter son unique Ligue des Champions. En finale de la LDC contre le Bayer Leverkusen, Zizou inscrit d'ailleurs l'un des plus beaux buts de sa carrière. Suite à un centre de l'arrière gauche brésilien Roberto Carlos, Zidane effectue une reprise de volée qui fait trembler les cages du stade Hampden Park à Glasgow.
Mais la politique des « Galactiques » mise en place par Florentino Perez, à savoir l'achat systématique des joueurs les plus médiatiques comme Zidane, David Beckham, Ronaldo ou Michael Owen montre ses limites. Depuis 2003, le grand Real n’a rien gagné et fait preuve, aussi bien sur le terrain qu’au sein de l’effectif ou de l’organigramme du club, d’une instabilité constante. Ce sont ces raisons, ainsi qu’une condition physique déclinante, qui poussent le numéro 10 français à annoncer sur la chaîne de télévision Canal+, le 25 avril 2006, qu’il prendra sa retraite à l’issue de la Coupe du monde, en Allemagne.
Zinedine déclare qu’il n’a plus le même niveau ni la même constance qu’au zénith de sa carrière et décide de résilier son contrat, un an avant son terme. Le départ de Florentino Pérez, l’homme qui l’a fait venir au Real, a sans doute également joué un grand rôle dans sa décision. Zidane joue le dernier match à Bernabeu contre Villarreal devant un public célébrant son départ. Tout le public madrilène porte son maillot avec le numéro 5 et une pancarte sur laquelle est inscrit Gracias por tu magia, témoignant que Zidane restera à jamais l'un des plus grands joueurs de football.
Zidane a disputé plus de 200 matches sous le maillot du Real de Madrid et a inscrit 35 buts en Liga et 9 buts en Ligue des Champions[16]. Un documentaire intitulé Zidane, un portrait du XXIe siècle sort en mai 2006 en France et est projeté en Sélection officielle hors compétition au 59e Festival de Cannes.

Zinedine à la Coupe du monde 2006 [modifier]

Maillot N°10 Zinédine Zidane encadré et dédicacé
Il entreprend alors sa dernière compétition avec l’équipe de France pour la Coupe du monde de football de 2006 en tant que capitaine.
Le 1er juillet 2006 est une date clé dans la carrière de Zinedine Zidane. Si la qualification des joueurs de l’équipe de France est due à leur maîtrise absolue de la partie face à des Brésiliens impuissants, l’acteur principal en a été le meneur français. Ce jour-là, Zinedine Zidane survole la partie comme jamais auparavant et est élu homme du match par la FIFA. Il dribble, jongle au-dessus des têtes brésiliennes, et surtout offre, pour la première et la dernière fois de sa carrière, une passe décisive à Thierry Henry.
Sa carrière manque de s’achever en apothéose lors de la finale de la Coupe du monde 2006 face à l’Italie. Elle finira sur une expulsion par un carton rouge après consultation par l’arbitre de l’un des arbitres assistants, pour avoir porté un coup de tête au thorax du joueur italien Marco Materazzi (suite à une insulte[17]). Zidane a, lors d’une interview sur la chaîne télévisée française Canal +, allégué que des « mots durs » avaient été tenus à l’encontre de sa sœur et de sa mère. Dans l’interview sur la chaîne TF1, il a nié tout propos raciste, ce qui dément les rumeurs lancées par certains tabloids anglais[18] .
Zinedine Zidane est condamné le 20 juillet par la FIFA à 3 matchs de suspension et 7 500 francs suisses d’amende, tandis que le joueur italien écope de deux matches de suspension et 5 000 francs suisses d’amende. Zidane conserve cependant son titre de meilleur joueur de la Coupe du monde 2006. (voir l’article détaillé)
La France perd la finale 5-3 aux tirs au but.
Pourtant, dès la 7e minute, Zidane avait inscrit ce qui sera son dernier but, son troisième en deux finales de Coupe du monde, rejoignant ainsi Vavá, Geoffrey Hurst et Pelé, tous trois auteurs de trois buts en finale de Coupe du monde.
Un sondage du "parisien" "aujourd'hui en France" au lendemain de la coupe du monde revelera que 78% des francais pensent qu'il a été le meilleur joueur du mondial et que 61% lui pardonnent sa brutalité contre Materazzi . Le journal avait pour une " ZIZOU , ON T'AIME"
Aujourd'hui, l'un des meilleurs joueurs français de l'histoire, il est également considéré dans le monde entier comme l'équivalent de Pelé (Brésil) ou encore Maradona (Argentine).

La reconversion de Zinedine [modifier]
Lors de son interview du 25 avril 2006 dans laquelle il a annoncé sa retraite de footballeur, Zidane a dores et déjà fait savoir qu’il souhaitait apporter son aide aux jeunes enfants de Madrid dans le domaine du football. D’autre part, s’il revient sur sa décision d’arrêter sa carrière, le club new-yorkais Red Bull a déclaré vouloir l’enrôler[19], même si selon le quotidien espagnol As, l’ancien madrilène se serait engagé à ne pas signer dans un autre club[20]. Mais peut-être est-ce dans les affaires que Zidane voudra inscrire son avenir : en effet, le patron de Danone Franck Riboud, ami du footballeur, souhaiterait qu’il intègre le conseil d’administration du groupe[21].
Depuis l'été 2006, l'ancien joueur de football se fait essentiellement remarquer par les évolutions de sa vie privée.

Le style de Zidane [modifier]
Joueur de milieu de terrain à vocation offensive, faisant partie des grands meneurs de jeu de l’histoire du football, Zidane est connu pour son toucher de balle, qui forcait l’admiration de ses coéquipiers lors des séances d’entraînement, et des amateurs de beau jeu lorsqu’il était sur le terrain. Disposant d'un maîtrise technique exceptionnelle, sa capacité à s’orienter par rapport au ballon, et à éclaircir le jeu offensif par ses dribbles et ses passes le distinguent des autres joueurs. Ces qualités l'ont conduit à adopter au sein de son équipe un rôle de meneur de jeu à l'instar de ses prédecesseurs en équipe de France Michel Platini ou Raymond Kopa.
Sa relative grande taille limitait sa vitesse de course et lui faisait privilégier l’équilibre à l’acrobatie. Dans le maniement du ballon, il affectionnait les roulettes et les passements de jambes. Sa couverture de balle et sa capacité à éliminer un joueur dans un petit espace étaient déroutantes. Pour ses adversaires, la tâche était compliquée : soit ils défendaient très près de lui, s’exposant à un dribble court, soit ils se postaient plus loin, et dans ce cas la passe est d’autant moins prévisible et donc plus difficilement interceptable. Lorsqu'il était en forme, Zidane donnait l’impression de ne jamais pouvoir perdre le ballon, à un des postes les plus exposés du jeu, multipliant les touches de balle pour en garder le contrôle, ou se lançant dans de longues conduites de balle qui se terminaient souvent par une tentative de passe décisive vers les attaquants. Grâce à une application dans son entrainement hebdomadaire, Zidane a ajouté à sa technique un physique adapté aux exigences du football moderne, qui lui a donné une bonne mobilité et une vitesse d’exécution très au dessus de la moyenne. Ce droitier a également beaucoup travaillé son jeu du pied gauche, l’amenant à tenter, à la fin de sa carrière, des coups de pied arrêtés de ce pied . Il se révéla être un joueur très complet et précieux pour un collectif: combatif, sachant au passage jouer de la tête, expert dans les coups francs et les penaltys, mais aussi, adroit à la finition des actions. Ces caractéristiques ont amené la plupart de ses entraîneurs successifs, afin de lui permettre d’exprimer sa créativité, à lui attribuer une entière liberté de mouvement sur le terrain. Zidane, souvent positionné dans l’axe, mais préférant l’aile gauche à la droite, aimait se replier pour prendre l’initiative de la construction tout autant que de jouer près du but.

Les buts mémorables [modifier]

Une jeune supportrice française pendant la coupe du monde 2006.
Si ses deux buts en finale de la Coupe du monde 1998 restent gravés dans la mémoire de nombreux supporters français, Zidane a souvent été un joueur présent dans les grands moments : lors de sa première sélection, entré en jeu, Zidane inscrit deux buts contre la Republique tchèque, permettant à la France d’arracher le match nul lors de cette rencontre amicale. Début 1998, quelques mois avant le début de la Coupe du monde et de la finale au Stade de France, il inscrit le premier but marqué au Stade de France, lors du match d’inauguration (match amical France-Espagne 1-0).
En demi-finale de l’Euro 2000, il marque un pénalty en or contre le Portugal, qualifiant du même coup la France pour sa première finale d’Euro depuis 16 ans. Au passage, il fêtera son but via un geste qui rappelle celui de Michel Platini à l’Euro 1984, contre le Portugal également, en demi-finale également. Il avait contribué aussi, via un coup franc contre l’Espagne, à la victoire des Bleus en quart de finale.
En finale de la Ligue des Champions 2002 contre le Bayer Leverkusen, Zidane marque un but décisif d’une volée du pied gauche qui offre la victoire par 2 buts à 1 au Real Madrid.
Lors du premier match de la France à l’Euro 2004, la France est menée 1-0 par l’Angleterre jusqu’à la fin du temps réglementaire. Zidane va alors marquer coup sur coup, un coup-franc (91e) et un pénalty (93e), offrant la victoire à la France.
En huitième de finale de la Coupe du monde 2006, contre l’Espagne, Zinedine Zidane, moqué par les supporters ibériques qui voyaient là le match de sa retraite, marque dans les arrêts de jeu. Pour ce but, exploit personnel, on retrouve le joueur à l’origine et à la conclusion de l’action. La France s’impose 3-1 et se qualifie par la même occasion pour les quarts de finale de la Coupe du monde en Allemagne.
Elle bat ensuite le Brésil de Ronaldo sur une passe décisive de Zinedine Zidane pour Thierry Henry. Il est élu par la FIFA « Homme du match » pour cette prestation. Prestation epoustoufflante de Zidane qui a démontré toutes ces qualités de meneur de jeu.
En demi-finale, le 5 juillet, il est l’auteur du but vainqueur face au Portugal, sur pénalty, synonyme d’accession à la finale de la Coupe du monde 2006, la deuxième de l’histoire des Bleus.
Lors de la finale France-Italie du 9 juillet 2006, il signe le premier but de la partie sur pénalty (sur une « Panenka ») consécutif à une faute de Marco Materazzi, son troisième sur toute la Coupe.
Avec Bordeaux, en quart de finale de la coupe de l'UEFA face au Betis Séville, il inscrit l'un des plus beaux buts de sa carrière avec un lob de 35-40 mètres en reprise de volée du pied gauche. Ce but permet à Bordeaux de se qualifier pour le tour suivant. Le club girondin tombera en finale contre le Bayern Munich alors que Zidane et Dugarry avaient été suspendus pour le match aller à Munich (défaite 2-0).

Revenus [modifier]
Comme tous les grands sportifs de son époque, Zinedine Zidane a vu ses finances augmenter au vu de ses « exploits » sur le terrain. Selon Le Figaro[22], Zinedine Zidane gagnerait plus de 300 000 euros par match, représentant un salaire de 55 euros par seconde de jeu (sur une base annuelle).
Le salaire n’étant pas la seule source de revenu des footballeurs, mais aussi la publicité, Zinedine Zidane gagne donc 14 millions d’euros par an dont 44% de contrats publicitaires[23], dont Adidas : Zidane porte en effet des chaussures Adidas Predator en cuir de kangourou. La marque lui aurait par ailleurs offert une paire de chaussures de foot en or avec lesquelles il aurait joué un match.
Zidane reste loin derrière Tiger Woods, les footballeurs étant moins représentés au niveau international que d’autres disciplines telles que le golf et la Formule 1. Dans le classement des sportifs français les mieux payés[24], Zidane est premier devant Thierry Henry.

Les mises au point de Zinedine Zidane [modifier]
Une rumeur court selon laquelle Zinedine Zidane serait le fils d’un harki. Hors comme il a lui même tenu à le faire savoir, il n’en est rien. Son père est algérien et n’a pas la nationalité française qu’il n’a d'ailleurs jamais demandé. Il vit à Marseille depuis 1952. Lorsque l’ Algérie devint indépendante, il envisagea aussitôt d’y retourner ; c’est la rencontre de celle qui allait devenir la mère de Zinedine qui va finalement le faire rester en France. C’est ainsi que naissait avec sa fratrie Zinedine Yazid Zidane, Français grâce au droit du sol. Ancien ouvrier du bâtiment, le père de Zinedine est aujourd’hui à la retraite ; son fils lui a offert un pavillon près de la cité phocéenne où il est une personnalité respectée et profondément estimée.
Il a aussi rectifié les propos tenus notamment par Bruno Gollnisch :
« Je tiens à préciser une fois pour toutes : mon père n’est pas un harki (…) Parce que j’entends partout qu’on dit qu’il est harki (…) Moi, je n’ai rien contre les harkis, je ne veux pas me mêler de ce qui se passe mais simplement mon père n’était pas un harki, mon père était un Algérien, fier de l’être et je suis fier que mon père soit un Algérien (…). Le seul truc, c’est que mon père, il n’a pas combattu contre son pays.[25] »
Lors des présidentielles de 2002, le quotidien L’Humanité a retranscrit une interview de Zinedine Zidane où celui-ci entendait faire publiquement[26] part de ses inquiétudes :
« Plus d’une semaine après le premier tour, aucun joueur de l’équipe de France de football — symbole, qu’elle le veuille ou non, d’une « certaine idée de la France » —, n’avait encore donné son avis de citoyen. Comme souvent sur le terrain, c’est Zinedine Zidane qui a tracé la voie. Et, comme toujours, dans la simplicité et la force. « Je ne veux pas entrer dans un débat ni m’étendre, mais je donne mon sentiment comme beaucoup de monde peut le faire » a indiqué le numéro 10 des Bleus. Son sentiment ?
« Il faut dire aux gens qu’ils votent. C’est très important et surtout qu’ils pensent aux conséquences de voter pour un parti qui ne correspond pas du tout aux valeurs de la France. Cela peut avoir des conséquences très graves (…). C’est sûr que je suis fier d’être Français mais c’est vrai que l’on ne peut pas être content de ce qui se passe. C’est grave (…) ».

Palmarès [modifier]
Championnat : 506 matches, 95 buts
Coupes d’Europe : 117 matches, 23 buts
Coupes : 52 matches, 7 buts
Équipe de France : 108 matches, 31 buts
Total toutes compétitions confondues : 794 matches, 156 buts soit 0,19 but par match
1 sélection avec l’équipe FIFA, face à l’Italie à Rome en 1998
1 sélection avec l’équipe d’Europe, face à celle de la FIFA en 1997 (il rejouera face à la FIFA en 2000, avec l’équipe de France à Marseille)
En sélection nationale :
31 buts avec l’équipe de France A en 108 sélections (101 fois titulaire, 7 fois remplaçant, 25 fois capitaine).
Vainqueur de la Coupe du monde 1998 (France).
Finaliste de la Coupe du monde 2006 (France).
Vainqueur du Championnat d’Europe des nations 2000 (France).
Demi-finaliste du championnat d’Europe des nations 1996 (France).
Vainqueur du Tournoi Hassan II (Maroc) : 1998 et 2000 (France).
En clubs :
Vainqueur de la Coupe intercontinentale : 1996 (Juventus) et 2002 (Real Madrid).
Vainqueur de la Supercoupe d’Europe : 1996 (Juventus) et 2002 (Real Madrid).
Vainqueur de la Ligue des Champions : 2002 (Real Madrid).
Finaliste de la Ligue des Champions : 1997 et 1998 (Juventus).
Finaliste de la Coupe UEFA : 1996 (Bordeaux).
Champion d’Italie : 1997 et 1998 (Juventus).
Champion d’Espagne : 2003 (Real Madrid).
Vainqueur de la Supercoupe d’Italie : 1997 (Juventus).
Vainqueur de la Supercoupe d’Espagne : 2002 et 2003 (Real Madrid).
Finaliste de la Coupe d’Espagne : 2002 et 2004 (Real Madrid).
Vainqueur de la Coupe Intertoto : 1995 (Bordeaux) et 1999 (Juventus).
(Divers saisonniers: trophée Luigi Berlusconi (1998, 1999 et 2000 - Juventus), de la cité d’Alicante (2001 et 2002 - Real), Naranja de Valence (2003 - Real), tournoi Santiago Bernabéu (2003 et 2005 - Real).)

Distinctions personnelles [modifier]
1994 : Oscar UNFP du meilleur espoir français
1996 : Meilleur joueur du Championnat de France
1997 : Onze d’argent
1998 :
Chevalier de la Légion d’honneur.
Ballon d’or,
Meilleur joueur étranger du Championnat d’Italie,
Meilleur footballeur de l’année FIFA,
Champion des champions français L’Équipe,
Meilleur joueur français de l’année,
World Soccer Awards,
RSS joueur de l’année,
El Pais joueur européen de l’année,
Onze d’or
1999 : Onze de bronze
2000 :
Onze d’or (2e fois),
Meilleur footballeur de l’année FIFA,
Meilleur joueur du Championnat d’Europe des Nations 2000,
2e footballeur français du siècle pour L’Équipe,
1er au Top 50 des personnalités françaises préférées
2001 :
Onze d’or (3e fois),
Meilleur joueur du Championnat d’Italie,
El Pais joueur européen de l’année,
2002 :
Onze d’argent (2e fois),
Meilleur joueur de la finale de Ligue des champions,
Meilleur joueur français de l’année, Meilleur joueur de l’année UEFA,
El Pais joueur européen de l’année,
Ambassadeur des Nation-Unies contre la pauvreté
2003 :
Onze d’argent (3e fois),
Étoile d’Argent France Football,
Meilleur footballeur de l’année FIFA,
El Pais joueur européen de l’année
Ambassadeur des Jeux Méditerranéens
2004 : Meilleur joueur européen du demi-siècle UEFA, nommé au FIFA 100
2005 : Meilleur joueur étranger du Championnat d’Espagne
2006 :
Meilleur joueur de la Coupe du monde (FIFA Golden Ball Award).
Nominé pour le titre du ballon d'or de l'année et du meilleur joueur de la FIFA, après avoir pris sa retraite à la moitié de l'année .
A reçu la plus haute distinction honorifique algérienne (13/12/2006) 2° Meilleur footballeur de l’année FIFA,

Carrière [modifier]
Saison
Club
Pays
Championnat
Coupes nationales
Coupes d’Europe
1988 - 1989
AS Cannes
France
2 matchs
-
-
1989 - 1990
AS Cannes
France
-
-
-
1990 - 1991
AS Cannes
France
28 matchs / 1 but
3 matchs
-
1991 - 1992
AS Cannes
France
31 matchs / 5 buts
3 matchs
4 matchs
1992 - 1993
Girondins de Bordeaux
France
35 matchs / 10 buts
4 matchs / 1 but
-
1993 - 1994
Girondins de Bordeaux
France
34 matchs / 6 buts
3 matchs
6 matchs / 2 buts
1994 - 1995
Girondins de Bordeaux
France
37 matchs / 6 buts
5 matchs / 1 but
4 matchs / 1 but
1995 - 1996
Girondins de Bordeaux
France
33 matchs / 6 buts
3 matchs
15 matchs / 6 buts
1996 - 1997
Juventus de Turin
Italie
29 matchs / 5 buts
2 matchs
13 matchs / 2 buts
1997 - 1998
Juventus de Turin
Italie
32 matchs / 7 buts
5 matchs / 1 but
11 matchs / 3 buts
1998 - 1999
Juventus de Turin
Italie
25 matchs / 2 buts
5 matchs
10 matchs
1999 - 2000
Juventus de Turin
Italie
32 matchs / 4 buts
3 matchs / 1 but
6 matchs
2000 - 2001
Juventus de Turin
Italie
33 matchs / 6 buts
2 matchs
4 matchs
2001 - 2002
Real Madrid
Espagne
31 matchs / 7 buts
9 matchs / 2 buts
10 matchs / 3 buts
2002 - 2003
Real Madrid
Espagne
33 matchs / 9 buts
1 match
15 matchs / 3 buts
2003 - 2004
Real Madrid
Espagne
33 matchs / 6 buts
7 matchs / 1 but
10 matchs / 3 buts
2004 - 2005
Real Madrid
Espagne
29 matchs / 6 buts
1 match
10 matchs
2005 - 2006
Real Madrid
Espagne
29 matchs / 9 buts
4 matchs
4 matchs

Divers [modifier]

Statistiques de jeu [modifier]
Le seul penalty raté par Zidane avec l’équipe de France fut celui contre la Chine en match préparatoire pour la Coupe du monde en Allemagne au stade Geoffroy-Guichard le 7 juin 2006. Pour son dernier match sur une pelouse française et quelques instants après la grave blessure de Djibril Cissé, il glissa, plaçant le ballon au-dessus de la transversale. Zidane reste néanmoins l’un des meilleurs tireurs de pénalty.
Il est le quatrième joueur à avoir été expulsé en finale de Coupe du monde à l'instar de Marcel Dessailly et est le seul joueur avec Rigobert Song à avoir été exclu deux fois en Coupe du monde.
Pendant sa carrière Zidane a eu au total 8 cartons rouges le tout en près de dix huit années de carrière[27].

Œuvres caritatives [modifier]
Il est le parrain de l’Association européenne contre les leucodystrophies (ELA). Depuis 2001, il est aussi Ambassadeur de Bonne Volonté du Programme des Nations unies pour le développement aux côtés de Ronaldo avec qui il organise depuis 2003 : Le Match contre la Pauvreté, un match de football qui réunit les plus grands noms du football et dont les fonds récoltés financent des projets de lutte contre la pauvreté à travers le monde.

Notes [modifier]
(en) Fiche Zinedine Zidane sur expertfootball.com
« Every day I think about where I come from and I am still proud to be who I am : first, a Kabyle from La Castellane, then an Algerian from Marseille, and then a Frenchman. » - Extrait à propos de son identité d'une interview accordée au journal Observer.
(fr) L'article « Pelé et Maradona à la lutte » sur le site de la Coupe du monde de football.
(en) FIFA 100
(fr) Sondage effectué auprès de 1000 personnes selon la méthode des quota le 6 et 7 juillet, publié dans L'Équipe magazine du 22 juillet 2006
(en) « FIFA World Player of the Year » en 1998, 2000 et 2003, Zidane matches Ronaldo sur le site de la FIFA
(fr) « J'arrête définitivement » sur le site de L'Équipe
(fr) Trophée du ballon d'or sur le site de la coupe du monde de football 2006
(fr) Grégory Schneider, Mystère Zidane, sur le site de Libération (journal), 9 juillet 2006
(fr) « Zidane, le malade imaginé », L’Humanité, 29 avril 2005
http://foot.fluctuat.net/zinedine-zidane.html
http://www.forza-juventus.com/joueurs/bios/zidane.htm
http://www.lequipe.fr/Football/France_Algerie_Zidane.html
http://www.eurosport.fr/football/euro/2004/sport_sto610056.shtml
http://questionnaire.linternaute.com/cgi/questionnaire/affiche_resultat.php?f_id_questionnaire=2392&f_id_zone=3&f_id_type=3&f_id_application=23&f_id_categorie=28
Zizou, les années Real
« Zidane s’excuse mais ne regrette rien », Le Monde, 12 juillet 2006.
Site de Canal +
« Zidane convoité par New-York », Le Figaro Magazine, 15 juillet 2006.
Real Madrid: Zidane grand seigneur !, Sports.fr
« Zidane au conseil d’administration de Danone ? », TF1.fr, 31 juillet 2006.
« Le palmarès des revenus les plus fous », Le Figaro Magazine, Pierre Fliecx avec Amandine Grosjean, 5 mai 2006.
« Pourquoi Zidane gagne moins que Tiger Woods », Le Monde, Didier Primault pour le Centre de droit et d’économie du sport de Limoges, 24 juin 2006.
« Les revenus des sportifs », Observatoire des inégalités, 6 juin 2006.
« L’homme du jour Zinedine Zidane » L’Humanité, 30 avril 2002
Journal télévisé de France 2, évocation de Zinedine Zidane
http://foot.fluctuat.net/zinedine-zidane.html

Voir aussi [modifier]

Articles connexes [modifier]
Coup de tête de Zidane
Zidane, un portrait du XXIe siècle

Bibliographie [modifier]
Alexis Nolent (scénario), Michel Pierret et Marco Venanzi (dessins), Zidane. – Bruxelles ; Paris : Casterman, coll. « Champion de vie », 2005. – 47 p., 31 cm. – (ISBN 2203376058).Biographie de Zinedine Zidane en bande dessinée
Was ist was - Fußballbuch (ISBN 3-7886-0968-0)
Patrick Fort et Jean Philippe - Zidane - de Yazid à Zizou - Ed. l’Archipel - 288 p. - Août 2006 ((ISBN 978-2-84187-890-1)

Filmographie [modifier]
Le film des réalisateurs Philippe Parreno et Douglas Gordon intitulé Zidane, un portrait du XXIe siècle (sorti en salle le 24 mai 2006) consacre une carrière de joueur à travers le match Real Madrid - Villareal, filmé par des caméras HD. Surprenante coïncidence, ce film-match s’achève sur l’expulsion de Zidane sur carton rouge, comme en finale de coupe du monde quelques mois plus tard.
Canal Satellite et Studio Canal ont réalisé un DVD en 2002 avec le concours de Zinedine Zidane. Intitulé Zinedine Zidane, comme dans un rêve, le média retrace son parcours et dresse son portrait au travers de différents reportages, documentaires et interviews. Il apparait également dans le film "Une équipe de rêve" qui est l’histoire d’une petite communauté d’amis chers au cœur de l’un des plus grands footballeurs de la planète : Zinedine Zidane. Le film s’attachera à montrer qu’à partir d’un désir commun, celui de devenir footballeur professionnel, les aléas de la vie font que le destin ne s’est pas manifesté avec le même bonheur pour les onze copains ; sans doute le destin n’est pas le seul fait du hasard : il faut aussi compter sur les aspirations et motivations de chacun selon les moments, et puis il y a ce que l’on appelle le “Facteur Chance”. Quoi qu’il en soit, le film démontre qu’en dépit des situations personnelles, des destins et des parcours très divers, la passion pour le foot et l’amitié sont demeurées intactes.

Liens externes [modifier]

Wikimedia Commons propose des documents multimédia sur Zinedine Zidane.
Site officiel
Vidéos et photos
Site en hommage à Zidane, retraçant son parcours
 
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